GRAND CORPS MALADE

Publié le par Le Myosotis libre

 

 

Le témoignage de notre F. Arthur, guidé par sa sensibilité, son humilité et son intégrité morale, est la plus parfaite réponse qui puisse être faite aux commentaires du F. Henri Martin, lesquels se situent dans la parfaite continuité de sa désolante interpellation : « Démissionner, c’est déserter » !

 

Non, mon F. Henri Martin, ceux qui quittent la GLNF ne sont pas, contrairement à tes propos, des déserteurs. Ils ne démissionnent pas non plus de leur qualité de Maçon. Il faudrait arrêter de faire de l’amalgame stifanesque.

Démissionner de l’obédience GLNF, parce qu’elle ne respecte plus ni la Règle ni l’Esprit de l’Art Royal, c’est user de sa qualité d’homme libre, qui n’a pas été perdue, du moins pour tous, en devenant Maçon !

 

Notre Myosotis a d’abord été volontairement qualifié par nous même de « sauvage », tant il est nécessaire que la rupture soit consommée de manière individuelle, loin des mots d’ordre, chacun à son rythme. Tous ceux qui sont ainsi partis, l’on fait en pleine conscience et en pleine maturité maçonnique. Le faire après 5, 10, 20 ou 30 ans, plutôt que de cautionner l’intolérable, ne mérite pas le quolibet mais le respect. Si un jour, seul face au miroir, tu fais ce choix, tu auras fait, mon F. Henri Martin, un grand pas sur ton chemin initiatique.

 

Lorsque le temps a démontré, d’une part que la GLNF poursuivait inlassablement, malgré la valeureuse résistance de certains, sa folle métamorphose en secte redoutable, d’autre part qu’un grand nombre d’anciens GLNF étaient prêts, selon l’expression du XVIIIe siècle, « à redresser les colonnes », le temps a sonné de passer du Myosotis sauvage au Myosotis libre.

 

Cela signifie qu’après le temps de la destruction et celui du désarroi, est venu celui de la re-fondation. Tous y sont invités, qui veulent poursuivre leur chemin au sein d’une Maçonnerie initiatiquement régulière. Il sera long mais le but n’est-il pas pour nous justement ce chemin, le Temple n’a-t-il pas pour vocation même d’être détruit ?

 

Si tu nous a connu, mon F. Henri Martin, sur le site bienveillant du Myosotis Alsacien qui veut bien accueillir notre sensibilité, c’est que tu as dédaigné jusqu’alors le Myosotis libre et ces Anciens qui ne t’intéressent pas dans ton combat ! Le combat est, il est vrai, toujours mauvais conseiller ; c’est le meilleur allié de ton G.M. dans sa tactique démoniaque et sa spirale destructrice, avec lesquelles nous avons décidé de rompre.

Reprends les plus de cent témoignages apportés, place a toujours été faite à ceux qui sont dans le doute, l’hésitation, la réflexion ou la rébellion. Seul le G.A. est juge de chacun.

Mais crains les œillères que confectionnent ceux qui te prennent pour une marionnette au service de leur Grand Corps Malade et de leur esprit pernicieux.

 

L’heure n’est plus au calcul ; à ce jeu, le Malin est toujours le plus fort. A l’heuristique non plus car ce n’est pas une science exacte, et l’heure n’est pas de confier ses choix à la science mais à la conscience. Ne cherche pas à ressembler à M. Jourdain, franchis le Jourdain, abandonne tes décors et ton confort, conserve ton glaive, symbole de l’honneur et des combats que tu poursuivras désormais contre tes seuls égarements. Viens sur la rive où fleurissent les épis de blé, symbole de mort, de putréfaction… et de résurrection.

 

Nous aurons plaisir à t’y accueillir en toute fraternité, dès lors que tu te seras toi-même engagé à travers cette catharsis, plutôt que sur le pari hasardeux dicté par l’heuristique.

 

Victor Hugo
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B
<br /> <br /> juste la fin tronquée (mais la fin est toujours tronquée !)<br /> <br /> <br /> Un jour, plus tard sûrement, reviendra le temps du<br /> Romain, oubliant le Gothique, on reprendra l'équerre, on visitera les ruines d'un Pisan dévasté. On pourra penser à rénover, à parler de l'Ordre, de fraternité, de tablier blanc, de maîtres<br /> vénérés. On pensera aux Ancients, à Dermott, on chantera Anderson et Pennell. On pourra oublier avoir appartenu à l'humiliante maison et même l'avoir quitté.<br /> <br /> <br /> On se rassemble en groupe, en horde, on part.<br /> Septembre nous dira combien de loges, de triangles, de frères, combien vont s’évader. On aidera les uns, visitera les autres, unis dans la seule vérité du mot "tu es mon frére". On part, ivre de<br /> liberté.<br /> <br /> <br /> Oui on part,<br /> <br /> <br /> Bientôt on pourra de nouveau tailler la pierre, et<br /> peut-être même l’ériger, bientôt, on pourra …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> La Colonne du Grand Dérangement se lève.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien, voilà fin juin, la Bretagne sous l’été, une<br /> fin et un autre demain.<br /> <br /> <br /> Nombreux sont ceux ayant attendu cette dernière<br /> limite. Ayant encore espoir qu'une ultime chance, qu'une étincelle perdue embrase de renouveau nos cœurs et que s'allument alors les feux d'un devenir lumineux, radieux, meilleur, peut-être<br /> merveilleux.<br /> <br /> <br /> Raté ! Pas de victoire probable, pas de bataille en<br /> vue, pas même un Waterloo, mais bien la morne pleine.<br /> <br /> <br /> Quelques vigies sur le chemin de l'exode<br /> s'époumonent encore mais de loin, et de moins en moins fort, dans cette triste rengaine du : "Restez, restez encore ... , encore un peu, vous allez voir, vous allez voir, si, vous allez<br /> voir...".<br /> <br /> <br /> Oui, cause toujours, l'Acadie c'était hier, le Grand<br /> Dérangement, c'est demain.<br /> <br /> <br /> Sans nostalgie, elle se lève peu à peu, la marche<br /> lente des départs. Les rêveurs attardés quittent Morphée, la colonne s'ébranle.<br /> <br /> <br /> Les premiers convaincus, honteuses victimes de<br /> l'escroquerie révélée, sont déjà loin, partis. Puis d'autres et encore d’autres, d'abord inconscients, incrédules, hésitants viennent. Le flot grossit des vrais maçons qui essaimeront demain le<br /> renouveau.<br /> <br /> <br /> Ils savent que rester c'est cautionner, c'est porter<br /> le nom de l'infamie. Les frères, déjà loin, leurs ont venté la chaleur et la fraternité, le calme, la quiétude, le labeur des obédiences amies.  <br /> <br /> <br /> Ils savent que le Grand Gourou ne partira<br /> plus.<br /> <br /> <br /> Dix premières années et puis dix autres peut-être,<br /> lui et tous ses suppôts sont là pour bien longtemps, ancrés. Leurs GMP aux ordres,  encerclent Avalon, ordonnent, désignent, défont les loges et nous<br /> montrent l'orgueil supérieur et suffisant des Hauts Grades vaniteux, gonflés d'incompétence avide et somnolents.<br /> <br /> <br /> De bleu, on devient vert puis rouge et on pourrit.<br /> L’Arc détendu du Royal ne vibre plus. Les miasmes viennent aux narines et on sent la bêtise, la peur et l'ambition gangréner une pierre qui n'est plus que du sable pas même rectifié.<br /> <br /> <br /> Alors, nous on part, on est parti, on rejoint la<br /> colonne en marche du Grand Dérangement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Brest, <br /> 12 départs annoncés mi juin, plus de vingt début juillet, et on connaît déjà les trente cinq du mois d'août. Autant de septembre à décembre, quelques Vénés. Deux loges perdues, trois, plus<br /> peut-être. Morlaix qui penche pour un GO de bien meilleur moralité.<br /> <br /> <br /> Quimper, Ah! Quimper, Saint Corentin t'a-t-il<br /> abandonné ? Toi qui fut l'exemple, crois-tu encore que ton silence n'est pas une lâcheté. Lorient te regarde et en sombre à son tour.<br /> <br /> <br /> Il ne restera que Rennes quand St Malo sera tombée,<br /> peut-être dans les derniers.<br /> <br /> <br /> Ils fermeront les colonnes, aveuglés des réformes<br /> qu'ils ne feront jamais.<br /> <br /> <br /> Démissionnaires, on devient si nombreux que la GlNF,<br /> c'est nous, les partants.<br /> <br /> <br /> Et nous, on a vaincu. On a chassé le Gourou. On<br /> ignore les GMP, on n'a plus d'OP. On a quitté la secte et on va maçonner ce blé de paix qui ondule sous le maillet du vent de juillet. Sans heurt, ni violence.<br /> <br /> <br /> Certains, tous sûrement, deviendront libres, libres<br /> maçons, indépendant sans obédiences, d'autres à la GL, ou au GO, d'autres à la GLTSO, d'autres ailleurs.<br /> <br /> <br /> Peu importe, pourvu qu'ils taillent leur pierre.<br /> Ailleurs on se visite, il n’y a plus de meilleur, seule n’existe que la fraternité régulière, celle que nous on reconnait et c’est bien là sa légitimité.<br /> <br /> <br /> Un jour, plus tard sûrement, reviendra le temps du<br /> Romain, oubliant le Gothique, on reprendra l'équerre, on visitera les ruines d'un Pisan dévasté. On pourra penser à rénover, à parler de l'Ordre,<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Je pense qu'il y a confusion entre Bruno Martin d'Occitanie et Henri Martin dont la chaussée est bien connue!<br /> <br /> <br /> Nos adversaires vont tenter de s'enfourner dans la brèche en disant"qu'il y a plus d'un âne qui s'appelle Martin"<br /> <br /> <br /> Ce à quoi je répondrai:le Christ a pris à deux reprises un âne comme "compagnon",humble parmi les humbles;saint Martin de Tours est un exemple pour son caractère chevaleresque et sa charité<br /> active;Martin Luther King est un exemple de martyr moderne tué par le fanatisme et l'imbecillité.<br /> <br /> <br /> Quant à ceux qui prennent Bruno ou Henri pour cibles de leurs sarcasmes je leur demande cette simple chose de considérer quel phonème est en commun dans "âne", "litanies"...et le nom qu'en<br /> permanence ils invoquent,précisément,dans leurs litanies et avanies.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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